Glossaire

Parcourez le glossaire suivant pour connaître la signification des termes, expressions et acronymes utilisés dans le contenu des marées et des courants.

Ces définitions, sigles et acronymes proviennent du :

  • Manuel canadien des marées produit par le Service hydrographique du Canada
  • dictionnaire hydrographique créé par l'Organisation hydrographique internationale

Sélectionner la première lettre du terme ou de l’expression recherchée.

A B C D E F G H I J K L M N O P Q R S T U V W X Y Z

A

Amplitude

En physique, écart maximal par rapport à la valeur moyenne d’une grandeur soumise à des variations périodiques.

Dans la terminologie des marées, différence de hauteur entre une pleine mer ou une basse mer par rapport au niveau moyen. Cette notion ne doit pas être confondue avec le marnage.

Analyse harmonique de la marée
Méthode d’analyse de la marée permettant de la représenter sous forme d’une somme de composantes harmoniques de période et phase bien déterminées correspondant aux termes de la force génératrice astronomique luni-solaire et à des termes complémentaires d’origine hydrodynamique.
Aphélie
Dans le mouvement d’un astre autour du Soleil, point le plus éloigné de l’orbite le plus éloigné d’un astre autour du Soleil. S'oppose à périhélie.
Aphelion
Marée de marnage plus faible se produisant lorsque la Lune est proche de son apogée.
Apogée
Dans le mouvement vrai ou apparent d'un Astre (ex : Lune), point le plus éloigné d’un Astre autour de la Terre. S'oppose à périgée.
ARBI
Niveau de référence arbitraire

B

Basse mer inférieure, grande marée (BMIGM)
Moyenne des plus basses des basses mers, une de chacune des 19 années de prédictions.
Basse mer inférieure, marée moyenne (BMIMM)
Moyenne de toutes les basses mers inférieures pendant 19 années de prédictions.

C

CD
Zéro des cartes (Chart datum)
CD2000
Chart datum 2000
CGVD28
Système canadien de référence altimétrique de 1928 (Canadian Geodetic vertical datum of 1928)
Chutes réversibles
Heure de l’étale de courant indiquée pour la fin du courant montant (flot) et descendant (jusant) aux Chutes réversibles sur le fleuve Saint-Jean, Nouveau-Brunswick.
Clapotis
Légère agitation de la surface de la mer.
Classification des marées

Les marées sont souvent classées suivant leur inégalité diurne, ce qui fournit une description simple du caractère de la marée dans diverses régions. La classification formelle est généralement basée sur le rapport entre une certaine combinaison des composantes harmoniques diurnes et une combinaison des composantes semi-diurnes. La définition d’un rapport a pour but de rendre la classification automatique une fois que les composantes sont connues, ce qui évite de devoir parcourir visuellement des relevés correspondant à des longues périodes de temps. Quelle que soit la méthode utilisée, on cherche à classer les marées en quatre groupes que l’on peut décrire de la façon suivante:

  • Semi-diurne (SD): deux PM à peu près égales et deux BM à peu près égales réparties uniformément pendant chaque jour lunaire.
  • Mixte, surtout semi-diurne (MSD): deux PM et deux BM chaque jour lunaire, mais avec des inégalités marquées en hauteur et des irrégularités dans l’espacement.
  • Mixte, surtout diurne (MD): quelquefois deux PM et BM inégales espacées irrégulièrement pendant un jour lunaire, et quelquefois seulement une PM et une BM dans un jour.
  • Diurne (D): seulement une PM et une BM chaque jour lunaire.
Composante harmonique de la marée
Un des éléments harmoniques de l'expression mathématique de la force génératrice de la marée et des formules correspondantes permettant de calculer la marée et le courant de marée. Chaque composante est l'expression d'une variation périodique dans les positions relatives de la Terre, du Soleil, et de la Lune.
Constantes de la marée
Facteurs se rapportant aux marées et qui restent essentiellement constants pour chaque localité. On distingue les constantes harmoniques des constantes non harmoniques ; les constantes harmoniques sont l’amplitude et la situation des diverses ondes élémentaires ; les constantes non harmoniques sont des éléments déterminés directement par l'observation, tels que le marnage moyen, l'unité de hauteur et l'établissement.
Constantes harmoniques
Amplitude ou situation de l'une des composantes harmoniques de la marée ou du courant de marée à un endroit déterminé.
Contre-courant
Courant secondaire de direction contraire à celle du courant principal.
Correction de la marée
Corrections à appliquer aux heures ou aux hauteurs de la marée prédite à un port principal pour obtenir la prédiction à un port rattaché.
Correction de marée
Correction qu'il faut appliquer aux sondes lues ou enregistrées pour les rapporter au niveau de référence compte tenu de la hauteur de marée au moment du sondage. Voir réduction des sondes.
Courant
Tout déplacement d'ensemble des particules d'un fluide. S'agissant de la mer, mouvement permanent ou périodique des eaux, généralement dans le sens horizontal, dû à diverses causes telles que des différences de température, le vent, les marées. Pour ce qui est des courants de marées il s’agit d’un mouvement d'eau horizontal lié aux variations du niveau de la mer causées par la force génératrice de la marée.
Courant alternatif
Courant de marée portant alternativement dans deux directions à peu près opposées, avec une étale de courant à chaque renverse. De tels courants se produisent principalement dans les zones où les mouvements d'eau se concentrent dans des chenaux relativement étroits.
Courant de dérive
Courant océanique superficiel de faible vitesse et affectant une grande étendue d'eau, provoqué principalement par le vent.
Courant de flot
Mouvement horizontal de l'eau correspondant, avec un décalage plus ou moins important, à la marée montante. Les courants de flot portent généralement, selon le cas, vers la côte ou dans la direction de propagation de l'onde marée. On dit aussi flot.
Courant de jusant
Mouvement horizontal de l'eau correspondant, avec un décalage plus ou moins important, à la marée descendante. Les courants de jusant portent généralement, selon le cas, vers le large ou dans la direction opposée à celle de la propagation de l'onde marée. On dit aussi jusant, ou courant de reflux.
Courant de marée
Mouvement d'eau horizontal lié aux variations du niveau de la mer causées par la force génératrice de la marée.
Courant de marée mixte
Courant de marée, caractérisé par des différences considérables de vitesse et de durée entre les deux courants de flot et les deux courants de jusant se produisant chaque jour lunaire.
Courant giratoire
Courant de marée dont la direction tourne progressivement de 360° au cours d’un cycle de marée, sans que sa vitesse s’annule. On dit aussi courant rotatif ou courant tournant.
Courant résiduel
Courant moyen sans ses composantes périodiques.
Courant sagittal
Veines de courant, perpendiculaires au rivage, par lesquelles s'effectue le mouvement de retour vers le large des eaux superficielles poussées vers la côte par les vagues et le vent. On dit aussi courant d'arrachement ou courant de déchirure.
Courantomètre
Appareil destiné à mesurer soit seulement la vitesse, soit à la fois la vitesse et la direction du courant. Il peut mesurer le courant en surface ou en profondeur. Il peut être mécanique, électromécanique, électronique ou acoustique. Il peut comporter un enregistrement interne ou une transmission radio.
Courbe de marée
Graphique représentant les variations du niveau de la mer en fonction du temps en un lieu donné. Pour une marée normale, la courbe ainsi tracée a approximativement la forme d'une sinusoïde. Voir aussi marégramme.
Crête
Sommet d'une vague ou d'une ondulation de houle.

D

Dégagement vertical dynamique
Distance verticale instantanée entre la surface de l'eau et une structure aérienne, telle qu'un pont ou une ligne électrique. Déterminée soit par l'observation directe de la distance d'air, soit par un calcul basé sur la hauteur libre statique et les niveaux d'eau prédits, observés en temps réel ou prévus.
Dépouillement des observations de marée
Traitement des observations de marée brutes en vue d’obtenir les données directement utilisables pour leur exploitation.
Différences (Les)
Les différences sont les corrections appliquées aux prédictions à un port de référence ou à une station de référence de courant pour obtenir les prédictions à un port secondaire ou à une station secondaire de courant.
Durée du flot et durée du jusant
La durée du flot est l'intervalle de temps pendant lequel le courant de marée est montant et la durée du jusant est l'intervalle de temps pendant lequel il est descendant ; ces intervalles sont comptés entre les instants de minimum du courant ou d’étale. Les durées de flot et de jusant sont en général approximativement égales mais peuvent différer notablement si un mouvement étranger à la marée se superpose à elle. Dans un estuaire par exemple la durée du jusant est généralement supérieure à la durée du flot.

F

Flux
Partie du cycle de la marée comprise entre la basse mer et la pleine mer qui suit. opposé à marée descendante. On dit aussi montant.
Force de coriolis
Force d'inertie à prendre en compte pour étudier le mouvement d’un corps par rapport à un repère en rotation relativement à un repère inertiel, par exemple par rapport à la Terre dans les applications à la géodynamique et la géophysique.
Force(s) génératrice de la marée
Force résultant de l'attraction gravitationnelle différentielle d'un corps céleste sur la Terre qui provoque le phénomène de la marée. Le Soleil et la Lune sont les seuls corps célestes produisant une force génératrice perceptible, celle-ci étant proportionnelle à la masse du corps céleste considéré et inversement proportionnelle au cube de sa distance à la Terre.
Fuseaux horaires
  • UTC (0) Temps Universel Coordonnée
  • HATN (UTC-2.5) Heure Avancée de Terre-Neuve et Labrador
  • HNTN (UTC-3.5) Heure Normale de Terre-Neuve et Labrador
  • HAA (UTC-3) Heure Avancée de l’Atlantique
  • HNA (UTC-4) Heure Normale de l’Atlantique
  • HAE (UTC-4) Heure Avancée de l’Est
  • HNE (UTC-5) Heure Normale de l’Est
  • HAC (UTC-5) Heure Avancée du Centre
  • HNC (UTC-6) Heure Normale du Centre
  • HAR (UTC-6) Heure Avancée des Rocheuses
  • HNR (UTC-7) Heure Normale des Rocheuses
  • HAP (UTC-7) Heure Avancée du Pacifique
  • HNP (UTC-8) Heure Normale du Pacifique

G

GEOD
Système de référence géodésique
GMT
Heure moyenne de Greenwich
GSC
Étude géodésique du Canada (Geodetic Survey of Canada)
GST
Heure normale du Groenland

H

HAA
Heure avancée de l’Atlantique
HAC
Heure avancée du Centre
HAE
Heure avancée de l’Est
HAP
Heure avancée du Pacifique
HAR
Heure avancée des Rocheuses
HAT
Heure avancée de Terre-Neuve
Hauteur de houle (ou de vague)
Distance verticale séparant la crête de la houle (ou d'une vague) et le creux qui la précède. On considère en général une valeur moyenne.
Hauteur de la marée
La hauteur de la marée est la distance verticale entre la surface de la mer et le zéro des cartes. La profondeur totale de I’eau est obtenue en additionnant la hauteur de la marée à la profondeur indiquée sur la carte. Ainsi, si la carte indique une profondeur de 6 m (19.7 pi) et que la hauteur prédite de la basse mer est de 1 m (3.3 pi), la profondeur réelle par rapport au fond de la mer est de 7 m (23.0 pi) à la basse mer.
Hauteur de pleine mer
Hauteur de la pleine mer rapportée au zéro des cartes.
HNA
Heure normale de l’Atlantique, UTC-4
HNC
Heure normale du Centre, UTC-6
HNE
Heure normale de l’Est, UTC-5
HNP
Heure normale du Pacifique, UTC-8
HNR
Heure normale des Rocheuses, UTC-7
HNT
Heure normale de Terre-Neuve, UTC-3 1/2
Houle transversale
Houle se propageant selon une direction parallèle à la côte et dont les crêtes sont donc perpendiculaires à celle-ci. L'amplitude d'une telle houle décroît rapidement vers le large et devient négligeable à une distance de la côte égale à sa longueur d'onde.

I

Inégalité diurne
Différence entre les hauteurs de deux pleines mers (inégalité de pleine mer) ou de deux basses mers (inégalité de basse mer) au cours d'un même jour lunaire. On définit de la même manière une inégalité diurne pour les deux courants de flot et de jusant qui se produisent au cours d'un jour lunaire en considérant les vitesses maximales de ces courants.

J

Jour lunaire
Durée d'une rotation de la Terre autour de son axe lorsqu'on rapporte cette rotation à la Lune. Sa durée moyenne est d'environ 24h 50m de temps solaire moyen.

L

Ligne cotidale
Lieu des points où la pleine mer se produit à la même heure.

M

Marée
Mouvement multipériodique du niveau de la mer dont la partie principale est la marée astronomique.
Marée de morte-eau
Marée de faible marnage se produisant lorsque la Lune est proche du premier et du dernier quartier. On dit aussi morte-eau.
Marée de vive-eau
Marée de fort marnage se produisant aux époques de pleine lune et de nouvelle lune. On dit aussi vive-eau. La marée de vive-eau se produisant à l'époque des équinoxes lorsque la déclinaison de la lune est la plus faible. Son marnage est supérieur à celui des marées de vive-eau moyennes, principalement lorsque la lune se trouve proche de son périgée.
Marée évanescente
Phénomène qui se produit lorsque les hauteurs de la pleine mer inférieure et de la basse mer supérieure sont pratiquement les mêmes, donnant lieu à une période de plusieurs heures où le niveau de l'eau reste sensiblement constant. La marée est alors diurne.
Marée haute ou Pleine mer (P.M.)
Situation de la mer lorsqu’elle atteint en un point donné son plus haut niveau au cours d'une oscillation de la marée. Couramment abrégé en PM. Aussi appelée hautes eaux
Marée lunaire
Partie de la marée astronomique correspondant à la force génératrice de la marée due à la Lune, par opposition à marée solaire.
Marée mixte
Type de marée présentant un caractère tantôt semi-diurne tantôt diurne au cours de la même lunaison.
Marée normale la plus basse (MNPB)
Selon l’usage actuel, c’est un synonyme de BMIGM, mais sur les cartes plus anciennes, cette expression peut recouvrir une variété de zéro des cartes de basse mer.
Marée solaire
Partie de la marée astronomique correspondant à la force génératrice de la marée due au Soleil, par opposition à marée lunaire.
Marégramme
Courbe de marée enregistrée automatiquement par un marégraphe. La hauteur du niveau de la mer est donnée généralement par les ordonnées et le temps est représenté par les abscisses.
Marégraphe - Marémètre
Appareil qui enregistre automatiquement la hauteur du niveau de la mer en fonction du temps en un lieu donné, en éliminant les oscillations de courte période (houle, clapotis, etc.) et donnant à tout moment une indication visuelle de la hauteur de marée.
Marnage
Différence entre les hauteurs d'une pleine mer et d'une basse mer consécutives. Ne pas confondre avec amplitude de la marée.
Mascaret

Lame déferlante à front raide progressant rapidement vers l'amont à marée montante dans certains estuaires, qui résulte le plus souvent de la propagation par faible profondeur d’une onde marée d’amplitude notable. Il peut se produire également lorsqu'un tsunami pénètre dans un estuaire.

Heure d’arrivée et intensité (1=faible; 4= élevée) du mascaret.

Mascaret de Moncton

Mascaret de Moncton

Moyennes Quotidiennes SRIGL
Moyennes quotidiennes du Conseil de Régulation des Grands Lacs: Calcule les moyennes quotidiennes en tant que moyenne des hauteurs horaires de la station de 01-24 h en heure normale par rapport au SRIGL (1985). Disponible uniquement pour les stations d'eaux intérieures (stations 10,000-16,010) des Grands Lacs et du fleuve Saint-Laurent en aval du lac Saint-Pierre et des rivières des Outaouais et Richelieu.
Moyennes Quotidiennes Standard
Calcule les moyennes quotidiennes selon la procédure standard en tant que moyenne des hauteurs horaires de 00-23 h (TUC ou heure normale) par rapport au zéro des cartes de la station.

N

Niveau moyen de l'eau
Moyenne de tous les niveaux de l’eau horaires pendant la période d’enregistrement disponible.
Nœud
Unité de vitesse utilisée en navigation correspondant à un mille marin par heure. Équivaut à 1852.0 mètres ou 6076.11549 pieds).

O

Observations

Niveaux d'eau observés, mesurés et enregistrés directement aux stations situées dans des zones avec et sans marées à la grandeur du Canada. Ces observations sont généralement référencées au zéro des cartes.

Onde
Déformation mécanique, ou variation des propriétés physiques, d'un milieu matériel ou du vide, ou d'une interface entre deux milieux, dont l'élongation est une fonction périodique ou quasi-périodique des variables de temps et d'espace. En général une onde se propage, c'est-à-dire que son élongation en un point se reproduit avec un certain retard en des points différents dont les positions et les retards de phase caractérisent une direction et une vitesse de propagation. On utilise l'expression d'onde progressive pour préciser qu'on est dans ce cas.
Onde de tempête
É lévation anormale du niveau de la mer, d’une durée de quelques heures à quelques jours, provoquée par une action violente du vent sur la surface de la mer et/ou par la baisse de la pression atmosphérique. Elle se propage comme une onde de gravité et peut se renforcer dans des eaux peu profondes. On dit aussi marée de tempête.
Onde supérieure de marée
Onde de marée prenant naissance dans les eaux peu profondes et dont la période est un sous-multiple de celle d’une onde fondamentale. Voir composante harmonique.
Organisation hydrographique internationale (OHI)
Organisation intergouvernementale dont le but est de coordonner les activités des services hydrographiques nationaux, de promouvoir des normes et de conseiller les pays en développement dans le domaine des levés hydrographiques, de la production et de la publication des cartes et ouvrages nautiques. L’OHI fut établie en 1921 pour assurer des standards en hydrographie pour une navigation sécuritaire et la protection de l’environnement marin.

P

Périgée
Dans le mouvement vrai ou apparent d'un astre ou de la Lune autour de la Terre, point de l'orbite le plus voisin de celle-ci. S'oppose à apogée.
Périhélie
Point le plus près de l’orbite d’une planète autour du Soleil. S'oppose à aphélie.
Phases de la Lune
L’un des aspects successifs que présente cet astre pour un observateur Terrestre au cours d'une lunaison. On fait conventionnellement commencer chaque lunaison au moment de la nouvelle Lune (ou changement de Lune), lorsque la Lune est en conjonction avec le Soleil. La partie éclairée visible de la Lune croît pendant la première moitié de la lunaison, jusqu'à la pleine Lune, moment où la Lune est en opposition avec le Soleil. Après la pleine Lune, pendant la deuxième partie de la lunaison, la partie visible de la Lune décroît. Le premier quartier a lieu au moment de la quadrature est, le dernier quartier a lieu au moment de la quadrature ouest. On dit que la Lune est dans son croissant entre la nouvelle Lune et la pleine Lune et dans son décroît (ou son décours) entre la pleine Lune et la nouvelle Lune.
Pleine mer supérieure, grande marée (PMSGM)
Moyenne des plus hautes des pleines mers, une de chacune des 19 années de prédictions.
Pleine mer supérieure, marée moyenne (PMSMM)
Moyenne de toutes les pleines mers supérieures pendant 19 années de prédictions.
Plus bas niveau d'eau enregistré
Le plus bas niveau d’eau observé pour toute la période d’enregistrement.
Plus haut niveau d'eau enregistré
Le plus haut niveau d’eau observé pour toute la période d’enregistrement.
PN
Permanent non-opérant
PO
Permanent opérant
Point amphidromique
Point où l'amplitude de la marée est nulle, et autour duquel rayonnent les lignes cotidales.
Ports de référence

Dans les annuaires des marées, lieu (généralement un port) pour lequel sont données directement des prédictions journalières dont on peut déduire, par application de corrections, les prédictions pour un certain nombre de ports secondaires. On dit aussi port principal. Dans les documents relatifs aux courants de marée, port dont les heures de pleine mer servent de référence pour la prédiction des courants.

La précision des prédictions aux ports de référence dépend de la quantité et de la qualité des constantes marégraphiques utilisées pour les calculer. Ces constantes sont à leur tour directement reliées à la longueur de la période d’observation utilisée pour l’analyse des harmoniques à partir desquelles les constantes sont obtenues. Lorsque la période d’enregistrement le permet, on utilise des observations portant sur au moins une année.

Ports secondaires

Les ports secondaires sont ceux pour lesquels on publie les différences d’heures et de hauteurs par rapport à un port de référence ou les différences d’heures et de vitesse par rapport à une station de référence de courant.

La précision des différences marégraphiques aux ports secondaires est aussi fonction de la qualité des constantes marégraphiques utilisées pour les calculer. Dans la plupart des cas, la période d’observation ne s’étend pas sur plus d’un mois et peut même être inférieure. Leur qualité est par conséquent affectée par les fluctuations du niveau des marées comparativement à la normale, durant cette période, à cause des conditions météorologiques.

De plus, leur précision est fortement dépendante de la similitude entre les caractéristiques de la marée aux ports secondaires et aux ports de référence. Il n’y a pas deux endroits au monde où les marées sont identiques de sorte que même si leurs caractéristiques sont semblables, les prédictions aux ports secondaires faites en utilisant les différences marégraphiques ne peuvent être considérées aussi précises que les prédictions complètes faites pour un port de référence. On a fait tout ce qui était possible pour établir des comparaisons entre les ports de référence et les ports secondaires qui présentent des caractéristiques marégraphiques semblables, mais cela n'a pas toujours été possible étant donné le nombre relativement faible de ports de référence disponibles. Les inexactitudes ainsi engendrées sont cependant habituellement inférieures à celles causées par les fluctuations des niveaux des marées dues aux conditions météorologiques.

Prédictions de marées
Évaluation des niveaux d’eau passés, présents et futurs. Cette évaluation s’appuie sur une méthode de calcul qui tient compte principalement des phénomènes astronomiques. Elle ne tient pas compte des effets météorologiques sur les niveaux d'eau.
Prédiction par la méthode harmonique
Prédiction de la marée ou du courant de marée qui consiste à calculer en fonction du temps les hauteurs de marée ou les courants de marée par la combinaison de leurs composantes harmoniques. La hauteur était obtenue autrefois à l'aide d'un calculateur analogique mécanique qu'on appelle appareil de prédiction des marées.
Prévisions
Estimation des niveaux d'eau dans le futur, incluant l’approximation de toutes les sources de variabilité des niveaux d'eau. Le calcul est basé sur la combinaison des prédictions de marée et des différences récemment observées entre les prédictions et les observations en temps réel. Disponible uniquement pour les stations opérationnelles qui fournissent des données en temps réel.

Q

Quadrature de la Lune
Position de deux astres par rapport à la Terre quand leurs directions forment un angle droit (élongation de 90°). La Lune est en quadrature avec le Soleil au premier quartier et au dernier quartier. Voir phases de la Lune.

R

Raz
Courant violent résultant généralement de la concentration, dans un passage ou un chenal relativement étroit, de masses d'eau en mouvement sous l'effet de la marée.
Raz de marée
En langage courant, toute élévation anormale et importante (donc destructrice) du niveau de la mer le long d'un rivage. Il s'agit en fait soit d'une onde de tempête, soit d'un tsunami.
Reflux (Perdant - Marée descendante)
Partie du cycle de la marée comprise entre la pleine mer et la basse mer suivante. Opposé à marée montante.
Repère de nivellement
Repère destiné à marquer un point dont l'altitude dans un certain système de nivellement a été déterminée : le plus souvent pièce de métal scellée dans le roc (horizontal) ou un mur vertical stable et comportant une calotte sphérique servant de support à la mire de nivellement; un objet naturel dont la cote est bien définie (organeau, bitte d'amarrage) peut servir de repère naturel de nivellement si sa conservation est assurée. De façon standard le Service hydrographique du Canada utilise des repères de nivellement fait d’alliage de cuivre et de zinc (laiton), de bronze ou d’aluminium.
Retard de la marée
Retard dans les heures auxquelles se produisent la pleine mer et la basse mer, causé par les changements de position relative de la Lune et du Soleil. L'effet contraire s'appelle avance de la marée.
Rides de courant de marée
Rides stationnaires qui se forment à la surface de l'eau lorsque deux courants de marée de directions différentes convergent ou lorsqu'un courant de marée passe sur un fond irrégulier.

S

Seiche
Oscillation libre, ayant le caractère d'une onde stationnaire de la surface d'un plan d'eau fermé ou semi-fermé (lac, baie, bassin portuaire). Elle est déclenchée par des événements d'origine sismique ou atmosphérique.
SNDG
Zéro des sondes (Sounding datum)
Solstice
Chacun des deux points de la sphère céleste occupés par le Soleil quand sa déclinaison est maximale. Celui qui est dans l'hémisphère boréal est dit solstice d'été et celui qui est dans l'hémisphère austral est dit solstice d'hiver. On dit aussi point solsticial. Instant auquel le Soleil occupe un de ces deux points, vers le 21 juin (solstice d'été) ou le 21 décembre (solstice d'hiver).
SPAC
Ministère des Services publics et Approvisionnement Canada
SRIGL (1955)
Système de référence international des Grands Lacs de 1955
SRIGL (1985)
Système de référence international des Grands Lacs de 1985
Station de courantométrie
  1. Position où sont conduites des observations de courant.
  2. Ensemble des matériels équipant une telle station.
Station secondaire (marée)
Dans un observatoire secondaire de marée, les observations sont faites pendant une durée limitée, par exemple durant les sondages dans la zone proche de cet observatoire. Un traitement des observations de marées consiste à rechercher les paramètres de corrélation entre les heures et hauteurs de pleine et basse mers d'un lieu et les éléments correspondants d'un autre lieu.
Système de référence géodésique
Système de référence pour les données géodésiques. Sa définition revient à choisir un ellipsoïde de référence et sa mise en place par rapport au corps Terrestre, son axe étant rendu aussi parallèle que possible à l'axe du monde. Ensemble de paramètres et de processus d'observations et de traitement permettant de déterminer des coordonnées pour tout point de la zone couverte par le système. Il est associé à un système de référence géodésique et souvent à un système de représentation plane.
Système de référence international des Grands Lacs (1985) [SRIGL 1985]

Niveau de référence établi par le Canada – U.S. Coordinating Commitee on Great Lakes Basic Hydraulic and Hydrological Data, dans le but de constituer un élément de référence unique pour les études hydrauliques et hydrologiques conduites des deux côtés de la frontière le long des Grands Lacs et du Saint-Laurent.

Syzygie
En astronomie, dénomination générale des conjonctions et oppositions du Soleil et de la Lune.

T

Tables des marées
Les tables des marées fournissent l’heure et la hauteur prédites de la pleine mer et de la basse mer correspondant aux mouvements verticaux de la marée. Ces tables sont nécessaires pour déterminer la profondeur de l’eau sous la quille des bateaux ou sur les hauts-fonds, pour le mouillage et pour établir l’heure à laquelle il convient de tirer une embarcation sur la berge.
Temps solaire
Temps dont la mesure est basée sur le mouvement de rotation de la Terre par rapport au Soleil. Voir temps solaire vrai, temps astronomique, temps civil, temps solaire moyen.
TN
Temporaire non-opérant
TO
Temporaire opérant
Tourbillon
Partie d’une masse d'eau animée d’un mouvement de rotation. se produit par exemple lorsqu’un courant passe au-dessus d’une obstruction, ou à la limite de deux courants adjacents s'écoulant dans des sens opposés, ou en bordure d'un courant permanent.
Trait de côte
Ligne portée sur la carte séparant la terre et la mer. Sur la carte marine c’est le plus souvent la laisse de haute mer.
Tsunami
Onde solitaire à longue période déclenchée dans la mer par un séisme, un glissement de terrain, ou une éruption volcanique. Sa longueur d’onde peut atteindre 200 km. Elle peut se propager, sans être remarquée, à très grande distance de son point d'origine, et atteindre une grande amplitude lorsqu'elle rencontre des eaux peu profondes, et provoquer de ce fait des dégâts considérables.

U

UNKN
Inconnu
USLS1903
Étude de lacs des États-Unis ajustement de 1903 (United States Lake Survey 1903 adjustment)
UTC
Temps universel coordonné

V

Vecteur vitesse (courant)
Vecteur qui, pour un mobile pris à un instant donné, définit à la fois la vitesse de déplacement et la direction du mouvement. La vitesse et la direction du courant.

Z

Zéro des cartes (ZC) ou niveau de référence des cartes

Niveau de référence des profondeurs indiquées sur les cartes marines, qui est également celui des hauteurs de marée prédites dans les annuaires des marées. Il est d’ordinaire choisi aussi voisin que possible d’un niveau bas de marée convenable, par exemple le niveau des plus basses mers. Dans les eaux sans marées, le zéro des cartes correspond approximativement aux basses eaux normales en période d’étiage et en considérant la période de navigation.